Journée d'une visitandine

Le départ « au désert » exigé par cette vie, entraîne certaines ruptures, sans pour cela y voir un égoïsme, ni une fausse tranquillité ; au contraire ! C’est aimer le Christ par-dessus tout. Dans la solitude, la vraie moniale reste profondément unie à ses frères dans le monde.

Dans cette maison nous prions, nous travaillons et surtout nous aimons. La vie cachée en Dieu a pour but « d’aider la Sainte Eglise et le salut du prochain ». Dans cette maison de Dieu, nous recevons des âmes désireuses de se donner à Dieu dans une vie contemplative, au sein d’une communauté fraternelle et fervente.


Cette mission est certainement liée au fait que le fondateur de la Visitation était un évêque, c’est-à-dire un pasteur soucieux que chaque monastère soit très inséré dans l’Église locale. Fidèles à ce désir pastoral et au mystère de relation qu’est le Mystère de la Visitation, les communautés de visitandines s’efforcent d’être attentives à favoriser un climat de communication réciproque avec les laïcs et le clergé.

Les sœurs entretiennent des liens de famille et d’amitié et elles aiment partager leur prière liturgique.

Actuellement refleurissent des demandes d’ «affiliation» de la part de laïcs et de prêtres désireux d’établir un lien privilégié avec un monastère, dans le but de se nourrir de la spiritualité salésienne.

La proximité de relation avec les laïcs est encore renforcée par l’accueil de retraitantes en clôture, accueil voulu dès l’origine et profitable à toutes, retraitantes et sœurs de la communauté.